Trois nouveaux articles dénichés à l’occasion de navigations paisibles sur le web.
La formation en questions. Denis Christol s’interroge sur la formation professionnelle dans son post du 13 juin dernier. Son questionnement est riche et stimulant. Il nous amène à voir sous un autre jour le petit monde de la formation si on accepte de chercher par nous-mêmes les réponses. Car, c’est bien connu, bien poser la question, c’est déjà y répondre.
Denis Christol – Questions que je me pose sur la formation professionnelle : cliquez ici
DIF, on a la réponse ? Un bilan bien négatif du Cereq sur le DIF 7 ans après sa création. 5,2% de taux d’accès (8,5% dans les grandes entreprises et 2% dans les petites), durée moyenne de 22 heures… Certes, les chiffres ne sont pas brillants, mais le DIF a eu aussi des effets qualitatifs ce que ne semble pas vouloir prendre en compte le Cereq : prise en compte du partage de la responsabilité de la formation, co-construction de parcours de formation mixant les dispositifs et les conditions de départ, réinterrogation des politiques formation, développement du dialogue social autour de la formation, etc. Bref, le DIF n’a pas rencontré le succès escompté mais dire qu’il a été un échec est un peut-être un peu fort.
Cereq – A l’aube de la mise en œuvre du compte personnel de formation, retour sur les usages du DIF : cliquez ici
Le CPF, vision 2025. Jean-Marie Luttringer, expert en droit social, propose une vision très ambitieuse du CPF. Pour lui, le CPF n’est pas l’affaire de l’entreprise, mais de la société et donc doit être porté par les Régions en lien avec l’Education Nationale et les ménages (grâce à un crédit d’impôt). Plus proche de l’éducation permanente ou récurrente que de la formation professionnelle, cette vision est loin d’être dénuée de sens, mais est aux antipodes de ce qui se construit actuellement.
Jean-Marie Luttringer – Pour une vision du compte personnel en 2025 : cliquez ici
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