Les formateurs sont la clé de voute de tout dispositif de formation, y compris en blended learning. Comment peut-on s’assurer alors de la qualité de leurs prestations ? Comment peut-on les développer et les professionnaliser ?
La formation, l’auto formation, le social learning…
La solution évidente est la formation. Oui, mais… elle coûte cher et n’est plus compatible avec les contraintes des disponibilités des formateurs, souvent sur-sollicités au sein de leurs entreprises.
L’auto formation n’est pas suffisante. Peut-on apprendre sérieusement à animer et gérer un groupe en formation avec seulement des modules de E-Learning.
Le social learning est prometteur. Il permet d’échanger ses meilleures pratiques entre formateurs, mais comme les réseaux sociaux de passionnés de sport, de cinéma, ou de tous types de loisirs, ils ne sont réellement efficaces qu’avec des publics déjà avancés dans leur domaine. Et ce n’est pas le cas évidemment pour les formateurs débutants.
L’habilitation-coaching…
Reste une autre voie que nous avons exploré chez C-Campus : l’habilitation-coaching. Le principe est simple. Le formateur volontaire invite un de nos consultants à venir observer une de ses formations. Celui-ci s’installe à un endroit où il dérangera le moins le déroulement de la formation. Il est muni d’une grille d’observation validée avec le commanditaire et connue du formateur. Ce dernier en a pris connaissance quelques jours avant son animation à travers un briefing où le consultant s’est présenté et le formateur a précisé ses attentes. Le choix de la séquence est alors définitivement arrêtée. Elle doit être la plus variée possible pour engendrer des apports intéressants.
Pendant l’animation réalisée par le formateur, le consultant observe sans intervenir d’aucune manière. Au bout d’un temps relativement court, le formateur oublie la présence du consultant. L’analyse que pourra ainsi réaliser le consultant est bien plus riche que celle d’un jeu de rôle.
Une fois la formation terminée, le débriefing peut commencer. Il se déroule en 4 étapes :
1-Le formateur est invité à s’auto-évaluer : c’est l’occasion pour lui de prendre conscience de ses forces et de ses axes de progrès
2 – Le consultant fait part de ses observations en commençant par les points de convergence puis par les points de divergence. Il utilise la grille et explique factuellement chaque point fort et chaque point à améliorer.
3 – Formateur et consultant identifient 2 ou 3 points maximum à améliorer et définissent un plan d’actions.
4 – Ils fixent enfin les moyens de contrôle (délais, modalités…).
Après la séance d’habilitation-coaching , le consultant réalise une synthèse et l’adresse à la fois au formateur et à sa hiérarchie. Cette synthèse peut prendre la forme d’un “certificat“ (cas d’une habilitation) ou à l’inverse d’une prescription de formation en cas de difficultés détectées. Dans tous les cas, le formateur a à sa disposition un plan de progrès personnel et peut consulter un ensemble de ressources pédagogiques (Modules de E-Learning, fiches E-Reading…).
Trois conditions de réussite
L’habilitation-coaching ne peut fonctionner qu’à trois conditions :
- Le volontariat du formateur
- La mise à disposition de ressources pédagogiques pour compléter l’apprentissage
- L’expertise du consultant qui est davantage un sparring-partner qu’un coach (il aide le formateur à trouver les solutions, mais il peut également le conseiller et le guider)
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous consulter : info@c-campus.fr