Tous les professionnels de la formation le savent :
– lorsque le formateur ne remet pas de support papier à ses stagiaires, ils en réclament un !
– lorsque le formateur en donne un, il sert souvent à caler une armoire…
Partons du principe qu’une documentation stagiaire est utile si elle n’est pas donnée en pure perte (en ce cas évitons d’aggraver le déboisement de la planète…)
5 constats et 5 principes pour bien faire
Constat 1 : les salariés sont submergés de mails, rapports, présentations etc. à lire
Principe n° 1 : faire court
La documentation remise porte uniquement sur des synthèses, résumés, essentiels etc. qui vont droit au but. Idéalement 1 à 2 recto/verso par équivalent demi – journée de formation.
Constat 2 : on retient mieux ce qu’on est capable de structurer dans sa pensée
Principe n° 2 : prévoir un espace de prises de notes
La prise de notes favorise la mémorisation et permet à l’apprenant d’ancrer, de “métaboliser“ les points qui lui semblent essentiels : méthode, bonne pratique du groupe, astuce…
Constat 3 : la forme prime sur le fond
Principe n° 3 : donner envie
Sans être journaliste, on peut faire un effort pour créer un sommaire, des titres, rubriques, illustrations et encadrés qui donnent envie de se plonger dans le document : le .ppt au kilomètre est à proscrire…
Constat 4 : le transfert du savoir dans la pratique est délicat
Principe n° 4 : le document fait le lien avec la pratique / le contexte professionnel
Demander à chaque apprenant de noter à la fin du document son plan d’action suite à la formation ou les acquis à mettre à profit rapidement.
Constat 5 : toute documentation finit par dater
Principe n° 5 : demander un feed back sur le contenu
Demander un retour, un feed-back aux participants sur sa documentation, afin de la faire évoluer. Et pourquoi pas lui adresser les mises à jour.
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